Le samedi 30 juin 2018 s’est tenue la 24 ème édition de la journée de la renaissance scientifique de l’Afrique à l’amphithéâtre « La Solidarité » de l’Université de Parakou. Le lancement officiel des activités de cette journée s’est fait en présence de plusieurs sommités du monde de la recherche de la sous-région sous l’autorité du Directeur du cabinet de MESRS, avec à ses côtés le Recteur Prosper Gandaho. Zakiou LASSISSI &Estelle TOVIHO (Stags)
Cellule de Communication
Après 23 célébrations successivement tenues dans la partie méridionale du Bénin, c’est le tour de l’Université de Parakou d’accueillir la 24 ème édition de la Jrsa. Cette journée célébrée à la hauteur de son rang a été un cadre propice pour les enseignements chercheurs du Bénin de revenir sur la problématique de la science en Afrique.
En effet et à en croire le Directeur du Cabinet du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) Bienvenu Koudjo, la Jrsa est un cadre idéal pour l’Afrique d’évaluer le bilan des recherches et des innovations accomplies afin d’identifier les difficultés à surmonter pour faire de ce continent un laboratoire du développement. Il a par la suite exprimé l’engagement du gouvernement de la rupture à accompagner les activités d’innovations technologiques en lien avec les besoins de la société d’une part, et l’économie nationale d’autre part.
Docteur Mohamed Nasser Baco, conférencier sur le thème : «financement de la recherche scientifique et de l’innovation au Bénin : rôle des acteurs » a par la suite levé un point de voile sur les objectifs de la renaissance scientifique de l’Afrique dont la date du premier congrès remonte en 1987 à Brazzaville. « Cette journée a pour but d’encourager les Etas africains à identifier les voies et moyens susceptibles de donner une valeur à la science en Afrique en offrant un cadre d’échange et de discussions sur les résultats de recherches scientifiques » a-t-il clarifié avant de lancer une invite à l’endroit des gouvernants à faire de la recherche scientifique une priorité. « Les gouvernants se préoccupent peu des recherches scientifiques en investissant ailleurs alors qu’aucun développement ne peut se faire sans elle » . Pour lui, au lieu que les enseignants eux-mêmes s’intéressent à la recherche, ces derniers privilégient la consultance ce qui représente un poison pour la recherche.
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